Artistes & Artisans

MARTINE CIEUTAT
ALEXANDRE MAUVERNAY

RAYMOND BALZE

OAK OAK
RAPHAEL LARDEUR
SUZANNE PHILIDET

De 1988 à 2013, Martine CIEUTAT a vécu et travaillé à Damas (Syrie). Elle conçoit alors des tissus imprimés par sérigraphie et brodés dans des ateliers damascènes

D’après ses propres peintures : les traces historiques du tissu brodé comme transition symbolique au passé comme au présent.

Martine CIEUTAT a exposé à l’Institut du Monde Arabe, L'UNESCO, Damas, Beyrouth, Le Caire, Alep, Marseille, Biennale internationale design de St-Etienne

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OAK OAK

Depuis 2006, OAKOAK a pour terrain de jeux les rues, les murs, les trottoirs et les routes.

Originaire de Saint Etienne, il colle ses dessins dans chacun des lieux qu’il traverse afin de faire naître un sourire chez le piéton au détour d’une rue là où il ne s’y attend pas. Sa démarche consiste à détourner les éléments urbains, à s’amuser avec les défauts qui de prime abord semblent sans intérêt particulier, comme les fissures d’un mur.

Il y ajoute ainsi sa propre vision, ses propres références qui ont souvent trait à l’univers geek. Une manière d’imaginer l’espace urbain de manière plus poétique.

« Oakoak transforme et habille les éléments du quotidien que l’on croise et ignore. Un autre monde, où les bonhommes des passages piétons jouent les acrobates, où les bouches d’incendies font des grimaces et où les tortues ninja sortent des égouts. » – Les Inrockuptibles

« Oakoak ne revendique aucun autre militantisme que celui d’amuser. » – Graffiti art magazine

https://www.oakoak.fr/

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RAPHAËL LARDEUR

 

Les verrières de l'Institution Sainte Marie sont de Raphaël Lardeur

Raphaël Lardeur, né à Neuville-surEscaut le19 décembre 1890 et mort à Paris en 1967 est un peintre et maître-verrier français.

Raphaël Lardeur est un artiste, comme son père Alfred Lardeur, son fils Gérard Lardeur (1931-2002) et son petit-fils Thomas Lardeur (1966).

Il a réalisé une œuvre abondante de style Art déco dans la réalisation de vitraux, de peintures,mosaïques  et mobilier, notamment dans les départements dévastés par la guerre de 1914-18, mais aussi dans la région parisienne et ailleurs en France.

Au crépuscule du XIXeme siècle, l’art connaît encore une multitude de métiers destinés aux artistes… Préparateurs de couleurs, verriers, mosaïstes s’installent à l’époque dans cet atelier en fond de cour dont la lumière du nord, froide et magnifique, permet de travailler les couleurs sans déformation. Ces petits métiers tendent à disparaître, l’artisanat affiche sa détresse devant une industrialisation qui veut apporter un souffle nouveau et « moderne » à tous les secteurs du quotidien, les commandes se font rares et la guerre de 1914 éclate

En 1921, Raphael Lardeur rentre de la Grande Guerre en Orient, trouve la maison familiale du nord détruite, sa mère morte, son père au désespoir. Il invente alors sa vie et, doué d’un talent de dessinateur, devient maître verrier et occupe tout l’atelier.

Il va très vite devenir une figure de Montparnasse et de Saint Germain des Prés, fréquente assidument la Brasserie Lipp dont le propriétaire, Germain Cazes, devient un ami proche, y rencontre artistes, écrivains, musiciens et tient « salon » tous les jours à 5 heures comme le raconte Audiberti dans Dimanche m’attend.

Concevant des vitraux exclusivement pour les monuments religieux, ses incursions dans le vitrail civil sont rares mais marquantes, il trouve dans l’atelier la hauteur sous verrière propice aux montages des fenêtres gothiques et multiplie les réalisations, monte son atelier avec pas moins d’une quinzaine d’ouvriers et rencontre le succès. 

Scènes bibliques et scènes de la vie quotidienne, inspiration religieuse ou populaire, il va marquer les années 20 et 30, créatives et prolifiques jusqu’à ce qu’à nouveau une guerre funeste n’éclate. A l’issue du conflit, il faudra réparer, remonter, recréer mais les années 50 arrivent qui balaient là encore le passé. 

C’est alors son fils, Gérard Lardeur, qui reprend le flambeau et va s’exprimer dans ce lieu singulier désormais chargé d’histoire et de sens. Lui vit son temps, passionné d’abstraction et d’art. Il va devenir à son tour un maitre verrier important à qui l’on confiera la création des vitraux d’églises magnifiques, souvent romanes. La spiritualité, moderne et incisive, alliée à une vision de l’humain, généreuse et combative, lui permettent de créer des écritures abstraites, jeux de lignes entrecroisés formant l’ombre ou la lumière, des réseaux dynamiques et tridimensionnels, traçant la route du devenir humain à la lumière de sa foi. Dans les années 60, il crée également des sculptures en corten et inox toujours dans l’atelier et commence à réaliser des structures qui, placées derrière les vitraux, enrichissent encore cette écriture abstraite.

Il meurt en 2002, ses fils s’orientent vers la sculpture et la photographie, sa femme et sa fille choisissent de donner une autre vie au lieu.

“Le propre de l’œuvre d’art étant de se suffire à elle-même, toute explication la trahit de quelque façon.” Gérard Lardeur, 1989

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Suzanne PHILIDET

Verre  fusionné et thermoformé et vitrail…

Restauratrice des verrières de l'Institution Sainte Marie de Saint Chamond

Parcours : formée à l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Appliqués et Métiers d'Art à Paris, Suzanne Philidet installe son atelier à Pélussin en 1982. Elle crée et restaure des vitraux et s'initie en même temps à l'art du fusing auprès de différents verriers. Une fois la technique de base maîtrisée, elle recherche de nouvelles possibilités innovantes et perfectionne son expression propre. Suzanne Philidet crée, en parallèle à son travail en vitrail, des oeuvres personnelles en fusing thermoformé : verres peints (émail et grisaille) et reliefs avec crevées, feuilletage et inclusions.

" Le verre n'existe pas puisque l'on ne le voit pas. Le verre est absence, silence... Voici les premières raisons de mon attirance. Hybride par définition, polymorphe par nature, susceptible d'être à la fois, mat et brillant,opaque et transparent, doux au toucher et parfois si tranchant, cette nature ambiguë me séduit. Je l'adopte. Je l'apprivoise doucement et je me fais accepter. Le dialogue s'installe à part égale, avec chacun nos caractères. Avant toute approche, on lui doit écoute, observation, réflexion. Le bois, la pierre montrent leurs veines, leurs failles. Le verre ne montre rien, il faut s'immiscer en lui. L'intimité est extrême et il se crée alors comme un grand chant intérieur. Il faut le découvrir, le dévoiler. Et pour le dévoiler… le voiler, le "salir", le casser, le déchiqueter, bref supprimer sa qualité première, et par cela le rendre vivant et révéler l'intériorité de la lumière qu'il diffuse. L'idée construite, j'interviens, en une fois. Il est important pour moi que l'aspect visuel final soit immédiat, et qu'il ne soit pas lié à un artifice ultérieur, à un travail de surfaçage par exemple. Je lui donne des indications, suggère des possibilités. Avec la complicité du four, le verre va achever sa transformation en restant libre de son choix ".

 

Les verrières de Sainte Marie, après le travail de restauration de Suzanne Philidet

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